lundi 27 février 2017

La fin du Quizz de Dsata et Kranzler.





















Eh bien les enfants, ce Quizz fut un peu sportif et ajoutons, à rebondissements, jusqu'à ce que Céline n'entre en jeu et ne déclare de façon impériale que nos deux enlacés étaient bien Joey Heatherton et Mike Connors dans "Where love has gone", sans doute plus connu pour son casting féminin épicé et haut de gamme. 

Céline, voyez votre nom en noir sur gris ce soir sur nos pages et recevez nos remerciements, parce qu'on oublie un peu trop souvent Joey, parce qu'on n'a jamais assez d'anecdotes et parce que c'est vous, tout simplement. 



































Sorti sur les écrans en 1964, "Where love has gone" est un rêve tout éveillé, parce Bette Davis y rencontre Susan Hayward (et y incarne sa mère...), parce que c'est produit en Technicolor par Joseph E. Levine, l'homme responsable de 87, 3 % des mélodrames des années 60 et parce que c'est un film qui n'est pas du tout inspiré, même de très loin, par l'histoire de Lana Turner, sa fille, son amant. 

Bette Davis est odieuse mais sans doute parce qu'elle porte une des pires perruques jamais aperçue sur un écran, Susan Hayward fait des sculpture et de la soudure parce que ça la détend et Joey Heatherton boude parce qu'elle est adolescente. Non franchement, c'est divin. 



































Parce qu'il est important d'avoir un mâle dans toute bonne histoire un rien hystérique, Mike Connors, encore un peu Michael Connors sur certaines affiches mais plus du tout Touch Connors comme l'avait baptisé l’inénarrable découvreur de talent et agent Henry Willson (Rock Hudson, Tab Hunter, Troy Donahue, Clint Walker, des noms qui sentent bon la sueur et le cuir) assure en héros de guerre et papa investi. 

Si Mike, qui nous a quittés en janvier dernier n'a pas fait grand chose sur grands écrans, il sera évidemment Mannix de 1967 à 1975, formant avec la délicieuse Gail Fisher un des plus beaux couples interraciaux ne couchant pas ensemble de la télévision. 



















Joey Heatherton ne nous évoque pas autant de souvenirs dans l'hexagone puisqu'elle sera une vedette essentiellement nord-américaine, très appréciée par la publicité qui en fera l'héroïne d'une série de spot pour les matelas Serta, dont certains prétendent que ce fut là son meilleur rôle. 

Un peu de Las Vegas, une poignée d'albums, quelques arrestations pour méfaits divers, un petit séjour en hôpital psychiatrique, aujourd'hui Joey va bien. Et surtout elle dort bien ce qui est important. 



Terminons en expliquant ce que nous entendions en écrivant que depuis le début du Quizz, un indice était là, sous vos yeux. Il s'agissait en fait, sur l'affiche de "The adventurers", de la mention : "D'après le roman d'Harold Robbins", l'homme aux 750 millions de livres vendus à travers le monde, qui inventa la recette du best seller dans les années 60 et produisit 25 ouvrages relativement illisibles mais invraisemblablement populaires.

"Where love has gone" est aussi un roman de Robbins, l'un de ses plus grands succès d'ailleurs et on se demande pourquoi : argent, sexe, meurtre... depuis quand cela intéresse-t-il les lecteurs ?




































En tout cas c'est toujours réédité et avec goût ! 

2 commentaires:

★Bruno Lucas☆ a dit…

Mike Connors nous a quittéS, c'est triste.

Cocotte a dit…

Eh bé, on n'était pas près de trouver sans indices.