lundi 21 mai 2018

La fin du Quizz de Jean Michel Paris.























Il nous arrive parfois d'avoir de suaves intuitions et nous vous assurons qu'en proposant de redonner à Cher son identité la semaine dernière, nous n'avions absolument pas réalisé que la solution tomberait, à un jour près, lors de son anniversaire. 

Et puisqu'il s'agissait donc bien d'elle dans "Eclair de lune", célébrons à la fois les 72 ans de l'inusable chanteuse-actrice et la victoire de l'également inusable Valentine Deluxe, qui aime, de temps à autre, rappeler qu'elle est une pourfendeuse émérite de photos mystères. Mesdames, nous vous embrassons toutes les deux avec la même ferveur, même si nous savons qu'il est fort probable qu'une seule lise ces lignes. Mais peu importe, c'est la fête : champagne ! 



































Sorti en 1987 et réalisé par Norman Jewison, il est peut-être bon de rappeler que "Moonstruck" fut instantanément un immense succès international et est toujours un film extrêmement drôle, point d'orgue de la fabuleuse décennie que furent, cinématographiquement, les années 80 pour Cher. "Silkwood" en 83, "Mask" en 85, "Les sorcières d'Eastwick" en 87, voilà qui dut en faire pleurer plus d'une à Hollywood. 

D'autant que rarement prise au sérieux dans le monde merveilleux de la musique, Cher ne l'était pas plus au cinéma. Un Oscar de la meilleure actrice pour ce film fit taire tout le monde ou presque. Et c'est sans doute satisfaite qu'elle put se dire "Maintenant je lève le pied", c'est du moins ce que laisse supposer sa filmographie à partir de cette date. 

















Quand on y réfléchit, "Eclair de lune" pouvait-il être autre chose qu'un succès ? La réponse est en fait "non", clairement, puisque le film propose pratiquement tout ce que le public adore, y compris une scène cendrillonesque toujours payante, des seconds rôles impeccables, une belle histoire d'amour et le rappel de valeurs simples telles que "La famille, c'est important", "L'amour, ça ne se commande pas" ou "Les œufs au poivron rouge, c'est délicieux dans un toast troué". 

Et parlons une seconde du casting, où brille particulièrement Olympia Dukakis qui se retrouvera bankable à 56 ans et enchaînera, entre autre, "Steel magnolias" et "Les Chroniques de San Francisco" pour lesquelles elle demeure à jamais la seule madame Madrigal possible. 



































Evidemment, "Moonstruck" offre enfin la possibilité d'admirer les anciennes dents et les anciens cheveux de Nicolas Cage qui dès le début des années 90 ne seront plus jamais les mêmes. 





























Nous l'évoquions, "Moonstruck" sera l'occasion pour Cher (et Olympia) de décrocher un Oscar et d'affirmer une nouvelle fois que dans la vie, Cher ne fait que ce que Cher veut. Cette indépendance la concernant et dont on ne parle finalement pas assez (les perruques font un peu d'ombre parfois) se concentra le soir de la cérémonie dans la tenue, évidemment signée Bob Mackie.

Ce qui nous donne l'occasion de faire un léger rappel de "Cher aux Oscars" et qui donne ceci : 





































Entendez-vous cette voix profonde qui murmure "Oui, et alors, ça vous dérange ?". On dira ce qu'on voudra, on n'est jamais trop suave ni trop Cher. 

1 commentaire:

★Bruno Lucas☆ a dit…

J'évite toujours d'être placé derrière elle aux Oscar, au cinéma ou au théâtre.